L'arrivée à Victoria en remontant le très long "fjord" à travers îlots couverts de végétation et montagne en pain de sucre nous ravit. Un paysage vraiment étonnant et superbe.
A Santos, nous essuyons un énorme orage tropical, l'eau coule du pont supérieur sur notre pont en cascade, c'est impressionnant tandis qu'une fausse alerte, peut être due à la foudre, se déclenche.
Gil est très déçu par les plateformes pétrolières dans la baie de Rio que nous mettons tout de même bien trois ou quatre heures à remonter? moi, je suis impressionnée tout de même de me retrouver dans un des endroits mythiques de la planète. Bon, nous verrons dans quelques mois depuis la terre si on a la même impression de gâchis industriel.
Le 10 Janvier, on passe devant Buenos- Aires, grands immeubles modernes en front de mer comme partout depuis que nous avons abordé le Nouveau Monde et puis on remonte le rio Parana, et là, c'est un véritable enchantement de marais, de bras de mer, d'innombrables petits fleuves ou bras secondaires du Parana qui viennent rejoindre le cours principal et partout des maisons construites en bordure du fleuve avec un apontement et un ou plusieurs bateaux garés devant . Nous arriverons à Zarate à la nuit tombée.
Le 11 Janvier Zarate. Cette fois çi, nous descendons à terre puisque nous avons toute la journée devant nous. D'abord nous partons en groupe comme d'habitude mais très rapidement, les 4 Suisses ( pas les 3 hein ?

Le 12 janvier au matin, après un gros orage qui déclenche à nouveau une fausse alerte, grosse déception nous sommes toujours à quai à Zarate, sans aucune indication quant à l'heure du départ. le commandant, au moment du petit déjeuner à l'air furax et le pilote que nous avons embarqué au large de Buenos Aires, lui explique qu'alors que tout était chargé et les papiers en régle, il à fallu tout redécharger. Je ne comprends pas pourquoi, parce que les passagers manifestent leur déception à grands bruits. Bref, nous quittons Zarate en fin de matinée et il nous faudra le reste de la journée pour atteindre à nouveau Buenos Aires et nous n'accosterons que dans la nuit, n'ayant pas de place libre dans le port.